Au programme de ce concert du festival de l’Ircam ManiFeste-2020 initialement prévu en juin, trois compositeurs de trois générations différentes et qui, chacun à leur façon, ouvrent de nouvelles voies musicales. Quaderno di strada (« Carnets de route ») de Salvatore Sciarrino est constitué de ce qui fonde tout processus de composition : des bribes d’idées jetées dans le silence. Dans Eufaunique, Stefano Gervasoni s’empare du sixième jour de la création, celui de la faune, pour interroger les aspects naturels et linguistiques de la musique. Marco Momi s’inspire quant à lui de l’umami (« goût savoureux » en japonais) qui est l’une des cinq saveurs de base.
Distribution-
Otto Katzameier baryton
Ensemble intercontemporain
Matthias Pintscher direction
Marco Liuni, Marco Momi, (Ircam) réalisation informatique musicale -
Dans le cadre de ManiFeste-2020 – Festival de l’Ircam
Coproduction Ircam-Centre Pompidou, Ensemble intercontemporain
Avec le soutien de la Sacem
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Stefano Gervasoni : « Eufaunique ». Éclairage
Le compositeur italien Stefano Gervasoni présente « Eufaunique », une création sur le sixième jour de la… Création selon le mythe de la Genèse qui sera présentée le 3 septembre à la Philharmonie de Paris dans le cadre du festival Manifeste de l’Ircam.
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Les saveurs cachées du son. Entretien avec Marco Momi, compositeur. Entretien
Connaissez-vous l’umami ? Découvert il y a plus d’un siècle au Japon, ce goût est l’une des cinq saveurs de base détectée par la langue. Pour sa nouvelle œuvre qui devait être créée dans le cadre du festival ManiFeste , en juin et finalement reportée en septembre, le compositeur italien Marco Momi s’inspire de ce « goût savoureux », afin de créer des textures recherchées entre ensemble instrumental et électronique.
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Le son et le silence. Grand Angle
Programmée le 22 juin à la Philharmonie de Paris, dans le cadre du festival ManiFeste, Quaderno di Strada de Salavatore Sciarrino ne pourra hélas être jouée. Mais cela ne nous empêchera pas de découvrir une idée aussi originale que centrale dans le travail du compositeur italien, « l’écologie de l’écoute », que ce dernier explicite dans ce texte au long cours publié en 2004.