Afficher le menu

Dossier Light Music (1/2) – entretien avec Thierry De Mey

Reportage Par Ensemble intercontemporain, le 25/01/2011

choix4
Le 29 janvier prochain, à la Cité de la musique (Paris), Samuel Favre, percussionniste de l’Ensemble intercontemporain, interprétera pour la première fois la pièce Light Music de Thierry De Mey (photo ci-dessus) : une œuvre pour « chef solo », projections et dispositif interactif , aussi visuelle que sonore, créée en 2004 par Jean Geoffroy (photo ci-dessus à gauche) et dont  Christophe Lebreton (photo ci-dessus à droite) a conçu le dispositif interactif. Quelles sont les particularités de cette œuvre ? Comment son interprétation, très technique, peut-elle être transmise d’un « chef solo » à un autre ? Accents s’est rendu le 19 décembre dernier dans les locaux de Charleroi Danse (Bruxelles) pour un atelier consacré à l’interprétation de Light Music et publie un dossier en deux parties :
1. Entretien avec Thierry De Mey
2. « Impressions » avec Christophe Lebreton,
Jean Geoffroy et Samuel Favre

Charleroi Danse (Bruxelles), 19 décembre 2010

Charleroi Danse (Bruxelles), 19 décembre 2010


Charleroi/Danse (Bruxelles), 19 décembre 2010
C’est à La Raffinerie (photo), un ancien bâtiment industriel reconverti depuis 1979 en lieu à vocation culturelle, que se situe l’antenne bruxelloise de Charleroi/Danses, Centre chorégraphique de la Communauté française de Belgique. Le compositeur et cinéaste belge Thierry De Mey y coordonne aujourd’hui un atelier de transmission de son œuvre Light Music pour « chef solo », projections et dispositif interactif (conçu par l’ingénieur du son Christophe Lebreton), créée en 2004 par le percussionniste Jean Geoffroy. Il nous reçoit dans son atelier, une vaste pièce ornée d’une tapisserie du Kasaï  (Congo) qu’il affectionne pour son « rythme si singulier », où un vieux cadre de piano monté sur une simple planche en bois voisine avec tout l’équipement en ordinateurs d’un studio moderne. (vidéo en cliquant sur l’image ci-dessous).


demey1
Thierry De Mey n’en est pas à sa première œuvre liant le rythme musical au mouvement du corps. Dès 1983, il avait composé Rosas danst Rosas pour un ballet d’Anne Teresa de Keersmaeker, dont on peut avoir un aperçu ici (2e mouvement). Plusieurs œuvres explicitement destinées à mettre en mouvement certaines parties du corps humain ont suivi, pour aboutir, après une longue maturation, à Light Music. Thierry De Mey nous relate la naissance de cette pièce. (vidéo en cliquant sur l’image ci-dessous).
demey3
On notera au passage que Musique de table (1987), pour trois percussionnistes, est probablement l’œuvre la plus jouée de Thierry De Mey. Mais Light Music va plus loin en tentant d’établir une connexion entre le mouvement du corps humain et un outillage électronique complexe. En quoi consiste au juste ce projet ? (vidéo en cliquant sur l’image ci-dessous)
demey2
Avant d’entrer dans le détail de l’œuvre dans la seconde partie de ce dossier, restait à demander à Thierry De Mey pourquoi sa musique, certes de plus en plus tournée vers les outils électroniques, s’intéresse tant à la gestuelle, aux mouvements du corps. La réponse ne s’est pas fait attendre… (vidéo en cliquant sur l’image ci-dessous)
demey4
A suivre…
Article multimédia réalisé par Benjamin Bibas et Véronique Brindeau
Photos : Franck Ferville