Mauricio Kagel disait de Ludwig van que « c’était une sorte de promenade dans la tête de Beethoven ». Une œuvre inclassable, à la fois poétique et humoristique, faite de réminiscences, d’extrapolations et de réflexions philosophiques. Constituée de fragments de partitions d’œuvres de Beethoven, dans des collages en juxtaposition ou superposition, Ludwig van laisse la part belle aux musiciens : comme dans la majorité des œuvres de Kagel, l’interprète est au centre de la partition. C’est sa manière de lire et de s’approprier les consignes du compositeur qui détermine à la fois la durée, la densité et l’articulation de chaque événement sonore beethovénien lors de l’exécution.
Distribution-
Solistes de l’Ensemble intercontemporain
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Coproduction Ensemble intercontemporain, Philharmonie de Paris
Dans le cadre d’Orchestres en fête du 18 au 20 novembre 2016
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Mauricio Kagel : (dans la tête de) Ludwig van Éclairage
Mauricio Kagel disait de Ludwig van que « c’était une sorte de promenade dans la tête de Beethoven ». Une œuvre inclassable qui sera jouée le 19 novembre 2016 à la Philharmonie de Paris. L’occasion d'un libre portrait de ce créateur hors normes.
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Seule est vraie la vérité terrible d’entendre. Entretien avec Mauricio Kagel, compositeur. Entretien