Pour son nouveau grand cycle autour de la figure mythologique d’Hermès, Philippe Schoeller a décidé de commencer par… la fin en composant d’abord le cinquième et dernier volet, synthèse du cycle et mise en forme de toutes ses dimensions polyphoniques. À la fois messager des dieux et dieu des voyageurs et du commerce, gardien des routes et des carrefours, Hermès incarne ici le croisement entre l’intelligence sensible, l’entendement et l’intuition. Œuvre clef dans le parcours esthétique de Philippe Schoeller, Hermès V sera précédé d’une création pour ensemble, solistes et lectronique, Namenlosen, de la jeune compositrice française Julia Blondeau et des étranges Trois Airs pour un opéra imaginaire de Claude Vivier.
Distribution
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Anna Palimina soprano
Emmanuelle Ophèle flûte
Philippe Grauvogel hautbois
Clément Saunier trompette
John Stulz alto
Ensemble intercontemporain
Matthias Pintscher direction
Julia Blondeau, Gilbert Nouno, réalisation informatique musicale Ircam
José Echeveste, conseiller scientifique Ircam (équipe Mutant/Représentations Musicales) -
Coproduction Ensemble intercontemporain, Ircam-Centre Pompidou, Philharmonie de Paris
Dans le cadre de ManiFeste-2017, festival de l’Ircam
Concert enregistré par France Musique. A la réécoute pendant 1 an sur francemusique.fr
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Une compositrice en recherche. Entretien avec Julia Blondeau. Entretien
Le 9 juin prochain, la jeune compositrice française Julia Blondeau présentera sa dernière création, Namenlosen (les « sans-nom » en allemand) à la Philharmonie de Paris. Une œuvre tirant parti de tout le potentiel de l’Ensemble intercontemporain et de l’informatique musicale Ircam pour évoquer « un monde peuplé de figurants (les sans-nom), humains et électroniques. »
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Cristalliser le chaos. Entretien avec Philippe Schœller. Entretien
Le 9 juin prochain, l’Ensemble intercontemporain créera Hermès V de Philippe Schoeller, cinquième volet d’un cycle de pièces inspirées par la figure mythologique d’Hermès, le messager des Dieux. Significativement, le compositeur a choisi de commencer l’écriture de ce cycle par le dernier volet, qui en est le « cœur ». À travers cette pièce, il nous parle d’un art dont l’ enjeu serait de « tirer des plans sur le chaos ».