D’un bout à l’autre de son œuvre, Karlheinz Stockhausen est en quête d’une vision unificatrice : geste formel et détail, harmonie et mélodie, sons et couleurs, humain et transcendant, rythmes et hauteurs, tragique et comique. Kontakte est un manifeste de la pensée de Stockhausen sur le continuum sonore et temporel. Tout en mêlant indistinctement les notions d’harmonie, mélodie, rythme et timbre, Stockhausen expérimente la spatialisation sonore, en lui impulsant un formidable mouvement de rotation. Comme son titre l’indique, Harlekin, revisite le célèbre personnage de la commedia dell’arte, en unifiant musique et chorégraphie. Créée en 1975, l’œuvre, en sept mouvements, demande en effet au clarinettiste qui l’interprète de se faire également danseur, et même un peu comédien, pour illustrer les différentes facettes de la personnalité d’Arlequin : rêveur, facétieux, passionné, grotesque, etc.
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Martin Adámek clarinette
Samuel Favre percussion
Sébastien Vichard piano
Thierry Coduys projection du son
Anna Chirescu mise en espace -
Coproduction Ensemble intercontemporain, Philharmonie de Paris
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Karlheinz Stockhausen : unique et multiple. Portrait
Le week-end prochain, la Philharmonie de Paris consacre plusieurs concerts à un compositeur hors norme dans l’histoire de la musique du vingtième siècle : Karlheinz Stockhausen. L’EIC y participe, évidemment, avec deux œuvres originales : Kontakte (1960) et Harlekin (1975). Portrait, audio, d’un créateur unique en son genre.
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Harlequin de Karlheinz Stockhausen. Éclairage
"Harlequin" de Karlheinz Stockhausen est une pièce aussi musicale que théâtrale. Elle sera jouée (dans tous les sens du terme) le 13 novembre à la Cité de la musique par le clarinettiste Martin Adámek qui se fera aussi danseur et même un peu comédien pour l’occasion.