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« Le titre de Concerto, écrivait György Ligeti à propos de son Concerto de chambre, fait allusion au fait que les treize instrumentistes ont tous des parties d’égale importance à jouer. Il n’y a pas d’articulation en soli et tutti comme dans le concerto traditionnel, mais des groupements toujours nouveaux de solistes qui se détachent, la texture polyphonique demeurant toujours très visible. » Bien que purement musicale de nature, cette vision ligetienne a inspiré au chorégraphe Noé Soulier une approche décentralisée d’un ballet à large effectif. À partir de phrases de mouvements précisément écrites, la composition se tisse en temps réel à travers les multiples décisions prises par chaque membre du groupe. Comme l’improvisation spontanée qui permet à des passants de se croiser sur une place, la chorégraphie émerge de ces choix multiples sans être dictée par un modèle imposé au collectif, et souligne les individualités concourant à la construction d’une structure commune sans pour autant s’y fondre.

Distribution
  • Danseur·euse·s, étudiant·e·s de l’école du Cndc- Angers et du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
    John Stulz alto
    Ensemble intercontemporain
    Oscar Jockel direction
    Victor Burel création lumière

  • Coproduction Cndc-Angers, Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Festival d’Automne à Paris
    Coréalisation Carreau du Temple En partenariat avec l’Ensemble intercontemporain
    Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels

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