Pour cette dernière rencontre des solistes de l’Ensemble intercontemporain avec les musiciens de l’Orchestre de Paris, nous voyagerons jusqu’au bout de la nuit.
Sommet du postromantisme expressionniste, La Nuit transfigurée de Schönberg est une ode à une forme d’amour absolu. Il s’inspire d’un poème de son ami Richard Dehmel dans lequel une femme avoue à son amant qu’elle attend l’enfant d’un autre — et l’amant de répondre avec ferveur qu’il le fera sien. Point de support programmatique pour Ainsi la nuit d’Henri Dutilleux. De son unique quatuor, le compositeur dira : « Tout se transforme insensiblement en une sorte de vision nocturne, cela se présente, en somme, comme une suite d’états avec un coté un peu impressionniste. »
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Musiciens de l’orchestre de Paris
Solistes de l’Ensemble intercontemporain -
Coproduction Ensemble intercontemporain, Orchestre de Paris, Philharmonie de Paris
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Arnold Schönberg : Symphonie de chambre n°1 , opus 9 Éclairage
Les années 1905 à 1908 constituent une charnière dans l’œuvre d’Arnold Schönberg. Après avoir composé des œuvres orchestrales amples le compositeur fait appel à des formations plus réduites comme le Quatuor à cordes n°1, op. 7 (1905) ou la Symphonie de chambre n°1, op. 9 (1906) qui contiennent en germe le renouveau « atonal ». La Symphonie de chambre sera interprétée par l’Ensemble intercontemporain le 1er novembre 2013 dans le cadre du Wagner Geneva Festival.
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Arnold Schönberg : Suite opus 29 Éclairage
Après avoir composé dans les années 1910 des œuvres atonales très brèves, Arnold Schönberg met au point, au début des années 1920, la technique de composition dodécaphonique qui lui permet à la fois de renoncer au centre de gravité de la tonalité et d’organiser le matériau sonore en lui conférant une unité organique.