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Après trois jours de résidence à l’université de York, quatre solistes y donneront en concert l’une des plus grandes pièces du XXe siècle. Écrit et créé en 1941 alors qu’il était incarcéré dans un camp de prisonniers de guerre, le Quatuor pour la fin du temps de Messiaen démontre la remarquable résilience de l’homme face aux circonstances les plus extrêmes. Au programme également, un duo pour violon et violoncelle de Thomas Simaku, inspiré par les vestiges du mur de Berlin sur la Bernauer Straße – un rappel de ce qui, il n’y a pas si longtemps, formait la séparation d’une ville (et d’un monde) en deux. Autre « visions » de la guerre, Visiones de Martin Suckling est tiré de l’album des sorcières et vieilles femmes de Goya. Non pas que l’imagerie macabre de l’artiste espagnol ait servi d’ «inspiration» à l’œuvre, « mais plutôt que l’image est devenue comme une lentille optique qui a fait la mise au point, devant mes yeux ».

Distribution
  • Martin Adámek clarinette
    Jeanne-Marie Conquer violon
    Renaud Déjardin violoncelle
    Dimitri Vassilakis piano

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