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« L’Artisanat furieux », « Bourreaux de solitude », « Bel édifice et les pressentiments » : les vers de René Char que Pierre Boulez retient pour son Marteau sans maître brossent un autoportrait musical assez ressemblant du compositeur ! Boulez qui, si souvent, a mis sa baguette au service des compositeurs, met ici sa plume au service de cette poésie surréaliste, dans une œuvre fondatrice qui mêle rigueur des structures et sensualité des couleurs. Un chef-d’œuvre emblématique qui ouvre la première Biennale Pierre Boulez organisée par la Philharmonie de Paris. Afin de mieux remonter aux sources du marteau et de son maître, celui-ci est mis en perspective avec les Quatre Pièces op. 5 pour clarinette et piano d’Alban Berg et les Cinq Pièces op. 10, pour orchestre d’Anton Webern.

Distribution
  • Salomé Haller mezzo-soprano
    Dimitri Vassilakis piano
    Ensemble intercontemporain
    Matthias Pintscher direction

  • Coproduction Ensemble intercontemporain, Philharmonie de Paris

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