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Instruments premiers par excellence, les percussions sont l’une des familles les plus riches en potentiel d’inouï pour les compositeurs d’aujourd’hui. Démonstration avec ce vaste programme varié et spectaculaire, et qui plus est participatif, des amateurs et amatrices se joignant aux solistes à plusieurs moments.
Virtuoses, frappants… et frappeurs : tels sont les Éclats de peaux (2021), pièce pour trois percussionnistes et deux grosses caisses d’orchestre de Bruno Giner. C’est au contraire le silence qui prédomine dans Trichromie de Yoshihisa Taïra : celui qui s’installe après la fin de la vibration des instruments, quand la nature reprend ses droits. Une nature que l’on retrouve dans Rain Tree de Toru Takemitsu, quand les Nagoya Marimbas de Steve Reich installent leurs fascinants déphasages dans la durée. Pour Musique de tables du Belge Thierry De Mey, les trois interprètes disposent, comme le titre l’indique explicitement, d’une table pour seul instrument. Les positions des mains et les « figures » de mouvement sont codifiées dans un répertoire  des symboles. Dans cette pièce de 1985 unique en son genre, aussi musicale que visuelle, le geste importe autant que le son produit. 

Distribution
  • Gilles DUROT percussion
    Samuel FAVRE percussion
    Aurélien GIGNOUX
     percussion
    Stéphane GROSJEAN
    chorégraphie

  • Coproduction Ensemble intercontemporain, Philharmonie de Paris