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Œuvre pour clarinette seule, Domaines est une composition dite « semi-ouverte », l’interprète choisissant librement l’ordre dans lequel il joue les six cahiers « originaux » puis les six cahiers « miroirs ». Créée en 1968, cette pièce avait à l’origine pour titre provisoire « Labyrinthe », soulignant le parcours pour le moins complexe de l’interprète. Plus anciennes, les Notations (1945) témoignent de la radicalité formelle, d’inspiration toute dodécaphonique, du jeune Boulez. Les douze courts mouvements de l’œuvre forment comme un cycle de variations tout en contrastes comme leur titre respectif en atteste : « Fantasque et modéré », « Doux et improvisé » ou encore « Lent-puissant et âpre ». Plus rarement joué, Improvisé – pour le Dr. K. (1969) est un vibrant hommage à Alfred Kalmus, directeur de la branche londonienne d’Universal Edition, l’éditeur historique de Pierre Boulez. En regard de ces trois œuvres, deux trios, pour flûte, alto et harpe : le premier, célèbre, de Claude Debussy dont on connaît l’importance pour Pierre Boulez, et, le second de Peter Eötvös, lequel, en plus d’être une figure majeure de la scène musicale contemporaine, fut aussi directeur musical de l’EIC de 1979 à 1991.

Distribution
  • Odile Auboin, alto
    Jérôme Comte
    , clarinette
    Eric-Maria Couturier
    , violoncelle
    Emmanuelle Ophèle
    , flûte
    Valeria Kafelnikov
    , harpe
    Hidéki Nagano
    , piano

     

  • Coproduction Ensemble intercontemporain, Philharmonie de Paris

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