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« Le mot dérive peut s’appliquer aux nombreux méandres que cette œuvre a décrits le long de sa réalisation. » Composée (et recomposée) au long cours, de 1986 à 2006, Dérive 2 est la dernière grande œuvre de Pierre Boulez. Si ses versions successives ont constitué pour le compositeur « une sorte de journal reflétant l’évolution des idées musicales », c’est, dans sa version finale (créée par l’EIC en 2006), une dérive sonore vertigineuse, toute en variations kaléidoscopiques.
On connaît le goût de Bruno Mantovani pour les formes concertantes atypiques et la virtuosité instrumentale. Cadenza n°1, son nouveau concerto pour percussion et ensemble (photo ci-dessous), taillé sur mesure pour l’EIC et ses solistes, devrait une nouvelle fois l’illustrer. Le compositeur demande ainsi « à l’interprète d’être à la limite de ce qu’il peut exécuter ». Steine de Peter Eötvös, enfin, fait autant référence à Pierre Boulez (« Steine » signifie « Pierres » en allemand et la pièce a été composée pour ses 60 ans) qu’aux pierres avec lesquelles les musiciens jouent à certains moments. Une œuvre aussi originale que redoutable à jouer, que le compositeur et chef d’orchestre hongrois a créé « afin d’exercer et d’aiguiser l’ouïe des musiciens, et de perfectionner leur capacité de réaction ». Des qualités que Peter Eötvös (photo ci-dessous) pourra évaluer par lui-même puisque c’est lui qui dirigera l’EIC pour ce concert…

 

Distribution
  • Gilles Durot, percussion
    Ensemble intercontemporain
    Peter Eötvös, direction

  • Coproduction Ensemble intercontemporain, Philharmonie de Paris

    Concert retransmis en direct par France Musique
    À la réécoute pendant 1 an sur francemusique.fr

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