Pour sa réouverture après deux années de chantier, le Théâtre du Châtelet propose un spectacle immersif et en fanfare. Deux heures avant chaque représentation, sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, l’Académie Fratellini propose des ateliers d’initiation au cirque et orchestre de percussions accompagne les Marionnettes Géantes du Mozambique pour un premier spectacle gratuit. Rejointes par la Cocteau Machine imaginée par le décorateur Francis O’Connor, les marionnettes emmèneront ensuite cette grande parade festive à travers les rues jusqu’au Théâtre du Châtelet. Les espaces du théâtre seront totalement investis pour reconstituer l’univers fantasque d’Erik Satie qui, il y a plus d’un siècle, entrait dans la légende du Châtelet avec le mythique ballet Parade. Entre attractions de cirque et animations, le public découvrira, toujours gratuitement, un monde étrange et facétieux, peuplé de clowns, d’acrobates, de musiciens et de comédiens. Le dernier temps fort de cette réouverture aura lieu dans la grande salle (accès payant sur réservation) où nous retrouverons les trois troupes de cirque. Les marionnettes reviendront au son des tambours puis laisseront la place à la troupe d’acrobates de Stéphane Ricordel, accompagnée par le groupe de musique ukrainien DakhaBrakha. Enfin, la compagnie Streb Extreme Action présentera des numéros vertigineux avec ses performeurs de haut vol (photo ci-dessus), sur une création musicale de Pierre-Yves Macé spécialement commandée par le Théâtre du Châtelet et jouée par l’Ensemble intercontemporain.
Cast-
Boîte Noire
Stéphane Ricordel direction artistique
DakhaBrakha musiqueStreb Extreme Action
Elizabeth Streb direction artistiqueEnsemble intercontemporain
Matthias Pintscher direction
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Pierre-Yves Macé : un autoportrait en 6 objets. Entretien
Il est l’affiche de la grande soirée de réouverture du Théâtre du Châtelet, le 13 septembre 2019, avec sa création « L’Algèbre est dans les arbres ». L’occasion pour Pierre-Yves Macé de se présenter avec cet autoportrait original en 6 objets.
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De haut vol. Entretien avec Elizabeth Streb. Entretien
Des sauts dans le vide à dix mètres du sol, des machines qui mettent les corps en apesanteur… Avec sa compagnie Streb Extreme Action, basée à New York, la chorégraphe américaine Elizabeth Streb révèle l’incroyable potentiel des corps. Pour la réouverture du Théâtre du Châtelet, le 13 septembre, elle crée Parade, hommage au ballet d’Erik Satie avec une musique du compositeur français Pierre-Yves Macé.