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“Pierrot Lunaire” : un chef-d’œuvre aux possibilités infinies. Entretien avec Salomé Haller, mezzo-soprano. Entretien
Les 11 et 12 mai, à la Philharmonie de Paris, l’EIC retrouve le grand chorégraphe et danseur japonais Saburo Teshigawara pour un spectacle chorégraphique autour de deux chefs-d’œuvre de la Seconde École de Vienne : la "Suite Lyrique" d’Alban Berg et le "Pierrot Lunaire" d’Arnold Schönberg. Pour ce dernier, les solistes seront en compagnie d’une complice de longue date, la mezzo-soprano Salomé Haller, qui nous avoue ici son amour immodéré pour cette partition révolutionnaire.
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Arnold Schönberg : “Pierrot lunaire”. Éclairage
Le Pierrot lunaire est sans doute l’œuvre la plus célèbre d'Arnold Schönberg. Stravinski en disait : « la puissance réelle de Pierrot (…) me dépassait alors, comme elle nous dépassait tous à cette époque ». Laure Gauthier fait l’analyse de ce chef-d'œuvre de la musique du vingtième siècle qui sera interprété par la soprano Salomé Haller, entouré des solistes de l'Ensemble, le mardi 9 avril 2013 à la Cité de la musique.
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Le Marteau sans maître. Entretien avec Salomé Haller, mezzo-soprano Entretien
Les solistes de l’Ensemble intercontemporain retrouveront prochainement la mezzo-soprano Salomé Haller, qu’ils ont déjà accompagné dans Pierrot Lunaire d’Arnold Schönberg. Ensemble, ils partent en tournée au Festival MITO (à Milan le 10.09 et Turin le 11.09) pour interpréter Le Marteau sans maître de Pierre Boulez. Une œuvre monument et un brin intimidante, comme nous le confie la chanteuse.
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Pierrot lunaire, par François-Xavier Roth, chef d’orchestre Éclairage
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La "formation Pierrot" Éclairage
La date du 16 octobre 1912, qui vit à Berlin la création de Pierrot lunaire, restera sans doute l’une de celles qui auront marqué le XXe siècle – de celles qui, parmi d’autres, l’auront inauguré. Parce qu’en dehors de l’extrême qualité de la composition, Schoenberg y a posé quelques problèmes esthétiques majeurs, récurrents tout au long des décennies qui suivirent.
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Le Pierrot lunaire de Schönberg Éclairage
Le Pierrot lunaire est-il toujours d’actualité ? A considérer les formations instrumentales actuelles, majoritairement fondées sur le même principe de répartition des rôles que le « Pierrot », la réponse ne fait pas de doute. Après les torrents du romantisme, Schoenberg fut en effet l’un des premiers à repenser l’effectif des ensembles, en confiant un rôle soliste à chacun des interprètes. De ce principe, Pierre Boulez allait s’inspirer en 1955 dans Le Marteau sans maître, sur des textes de René Char, mais également dans la constitution de l’Ensemble intercontemporain, en 1977. Il était intéressant de confronter notre analyse d’aujourd’hui avec la réaction de l’époque, pour tenter de saisir ce qui pouvait étonner les contemporains de Schoenberg. A l’évidence, ce n’est pas tant la veine littéraire, théâtrale et la référence au Berlin des années vingt qui marqua les critiques les plus avisés, mais d’emblée l’audace et la formidable créativité de Schoenberg.