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Hèctor Parra est sans doute l’un des compositeurs qui s’intéresse le plus à la science, et plus particulièrement à l’astrophysique. Après la théorie des cordes dans Hypermusic Prologue (2008), la courbure de l’univers dans Stress Tensor (2009) ou encore les « trous noirs » dans Caressant l’horizon (2011) le voici qui s’intéresse aujourd’hui, avec Inscape (esquisse de travail ci-dessous), aux « mirages visuels » provoqués par les forces gravitationnelles qui « plient » l’univers. S’inspirant des théories de l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet, il transpose les forces fantastiques de la nature à la musique, en utilisant l’électronique en temps réel comme « lentille déformante ». Une expérience dont le compositeur promet qu’elle sera « comme l’exploration et la traversée d’un trou noir ». Ce sont d’autres cieux qui ont inspiré Gustav Mahler pour le mouvement final, Das himmlische Leben (la vie céleste), de sa quatrième symphonie. La soprano y chante la paix retrouvée loin des tumultes du monde terrestre.

 

Cast
  • Michaela Kaune, soprano
    Orchestre symphonique de Barcelone
    Ensemble intercontemporain
    Kazushi Ōno, direction
    Thomas Goepfer, réalisation informatique musicale Ircam
    Ircam, dispositif électronique

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