Souvent qualifié de plus européen des compositeurs américains, Elliott Carter a lié avec les solistes de l’EIC des liens étroits et durables. En témoigne Esprit rude/esprit doux II, deuxième version d’une pièce créée à l’occasion du 60e anniversaire de Pierre Boulez, qui s’appuie sur le motif obtenu à partir des lettres du nom de son dédicataire. À l’exception de Huit études et une fantaisie, composée en 1949 à l’intention des élèves de sa classe qui manquaient selon lui de fantaisie dans leur écriture pour vents, l’essentiel des œuvres au programme de ce concert hommage appartiennent à la dernière période créatrice du compositeur disparu en 2012. Elles portent toutes la marque de ce génie indiscutable pour la concision et la liberté instrumentale, surtout dans l’écriture soliste et chambriste : le discours y est ramassé, intense, ciselé, vif et profond.
Cast-
Solistes de l’Ensemble intercontemporain
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Coproduction Ensemble intercontemporain, Philharmonie de Paris
Ce concert a reçu le soutien de la Amphion Foundation, inc.
Concert enregistré par France Musique
À la réécoute pendant 1 an sur francemusique.fr
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Visions d’Elliott Carter. Entretien
Paul Riveaux sera le 10 janvier prochain l’un des interprètes du concert consacré à une immense figure de la création musicale du XXe siècle : Elliott Carter. Il témoigne de cette relation aussi longue que fertile entre le compositeur new-yorkais et l’EIC.
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Elliott Carter, une esthétique de la légèreté Grand Angle