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L’Ensemble intercontemporain clôt le Centenaire Boulez sur une note de poésie : celle d’Henri Michaux, dont le compositeur s’est inspiré en 1958 pour Poésie pour pouvoir. Si les moyens techniques limitaient alors sa vision, Boulez y esquisse déjà les contours de Répons et de son espace sonore éclaté. Deux orchestres et un groupe de solistes y dialoguent avec des sons fixés, alternant psalmodie du texte de Michaux et nappes électroniques. Cette oeuvre de jeunesse dialogue ici avec deux chefs-d’œuvre chers à Boulez : les Symphonies d’instruments à vent d’Igor Stravinsky (hommage à Debussy) et le Concerto à la mémoire d’un ange d’Alban Berg – l’ange en question étant Manon, fille d’Alma Mahler et de Walter Gropius. Enfin, dans Ces belles années…, Betsy Jolas réunit ses plus beaux souvenirs musicaux du Festival d’Aix-en-Provence, commanditaire de la pièce en 2023.

Distribution
  • Marie Ranvier soprano
    Diego Tosi violon
    Yann Boudaud voix enregistrée
    Ensemble intercontemporain
    Orchestre du Conservatoire de Paris
    Pierre Bleuse direction
    avec Jean Deroyer pour Poésie pour pouvoir
    Marco Stroppa, Carlo Laurenzi reconstitution et interprétation de l’électronique de Poésie pour pouvoir
    Luca Bagnoli diffusion sonore Ircam
    Christian Merlin présentation de Poésie pour pouvoir

  • Coproduction Ensemble intercontemporain, Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Philharmonie de Paris En partenariat avec l’Ircam-Centre Pompidou

    Concert enregistré par France Musique

Médias