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L’Ensemble intercontemporain reçoit deux invités d’exception pour un concert qui l’est tout autant : le violoniste Renaud Capuçon et le pianiste Bertrand Chamayou. Ensemble, ils interprètent l’un des chefs-d’œuvre les plus audacieux d’Aban Berg : le Kammerkonzert. Composé en 1923-24, ce concerto aussi expressif que virtuose, se caractérise aussi par son effectif instrumental atypique : un piano, un violon et treize instruments à vent. Dédié à Arnold Schoenberg (qui en possédait d’ailleurs la partition originale), le Kammerkonzert est devenu, au fil des exécutions, un véritable classique de la musique de la première moitié du vingtième siècle. 

Autre classique, plus contemporain, le génial Concerto de chambre (1969-70) de György Ligeti, est un concerto tout à fait paradoxal qui rompt avec l’idée même de soliste. Ce chef-d’œuvre du compositeur hongrois comporte quatre mouvements on ne peut plus contrastés du premier, « doux et fluide », au dernier « très rapide et virtuose ».

Changement de registre et même d’univers avec bereshit  de Matthias Pintscher. Le titre de cette œuvre pour grand ensemble (2013), est un mot hébreu, le premier de la Genèse, signifiant « à un commencement ». À partir de ce commencement, figuré par un « son primordial »,  le compositeur et directeur musical de l’EIC propose son récit (musical) de la Création, du « néant absolu » précédant le 1er jour au 7ème, celui du repos et de la contemplation. : « d’innombrables objets sont inventés pour tenter de représenter la Création pour que, au septième jour, tout ait été dit et conçu. On prend alors un peu de recul : le rideau se lève sur le monde, et nous pouvons en contempler les beautés. »

Distribution
  • Renaud Capuçon violon
    Bertrand Chamayou piano
    Ensemble intercontemporain
    Matthias Pintscher direction

  • Coproduction Ensemble intercontemporain, Philharmonie de Paris

    Concert diffusé en direct sur France Musique

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