C’est avec un programme tout en ramifications et hommages subtils à Pierre Boulez que les solistes de l’EIC se rendent pour la première fois au Festival Traiettorie de Parme, dans un haut lieu de l’histoire de la ville : le Teatro Farnese (photo ci-dessus), construit en 1618. Cœur battant du concert, Dérive 1 de Boulez trouvera une résonance dans le nocturne Manhattan Bridge, 4:30 am de Martino Traversa, conçu pour le même effectif. Puis ce sera au tour de l’alto de guider le cœur du programme : du solo final du Trio fluido d’Helmut Lachenmann, en passant par le pointilliste Trio à cordes d’Elliott Carter, jusqu’au Redwood de Paul Chihara, qui par ses sonorités évoque certains passages du Marteau sans maître de Pierre Boulez. Quant à Johannes Schöllhorn, il rend lui aussi hommage à Boulez dans son berstend-starr, extension du célèbre …explosante-fixe…
Distribution-
Emmanuelle Ophèle flûte
Martin Adàmek clarinette
Samuel Favre percussions
Dimitri Vassilakis piano
Hae-Sun Kang violon
John Stulz alto
Éric-Maria Couturier violoncelle