Lorsqu’il s’attelle à son unique opéra en 1974, György Ligeti s’empare d’un sujet inattendu, mi-bouffon mi-tragique : s’inspirant de la rocambolesque Balade du Grand Macabre du dramaturge belge Michel de Ghelderode, il met en scène un drôle de personnage qui affirme être la mort en personne et annonce sur tous les tons la fin du monde. L’occasion d’un réjouissant patchwork musical, empruntant indifféremment à Monteverdi, Mozart, Rossini, Verdi, Offenbach… La « fin du monde vue d’en bas », c’est également ce qu’un critique musical entend dans le Requiem de Ligeti composé en 1965, notamment dans le Dies irae désolé que Stanley Kubrick utilisera dans 2001, l’Odyssée de l’espace.
Cast-
Élèves du département des disciplines vocales du Conservatoire de Paris :
Makeda Monnet soprano **
Victoire Bunel mezzo-soprano
Marie Soubestre soprano *
Benoît Rameau ténor *
Jean-Christophe Lanièce baryton *
Chœur National Hongrois
Csaba Somos chef de chœur
Orchestre du Conservatoire de Paris
Ensemble intercontemporain
Matthias Pintscher direction -
Coproduction Ensemble intercontemporain, Conservatoire de Paris, Philharmonie de Paris
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György Ligeti aura quatre-vingts ans en mai prochain. la Cité de la musique a choisi de marquer cet anniversaire par une série de concerts retraçant le parcours d’un des compositeurs les plus importants de notre temps, parallèlement à une exposition sur les décors de son opéra Le Grand Macabre, réalisés par Roland Topor. Dominique Druhen reprend ici l’un des titres du compositeur, Clocks and Clouds, pour voix de femmes et orchestre, pour considérer la place du temps dans l’œuvre du compositeur hongrois.