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“Phoenix Eye, Dragon Eye” de Yang Song. ÉclairageEntre tradition et réinvention, Song Yang explore le geste musical comme lieu de passage entre les cultures. Dans "Phoenix Eye, Dragon Eye", pour violoncelle, vidéo en temps réel et électronique, la compositrice interroge ce que le mouvement, l’espace et l’image révèlent de la musique, en faisant dialoguer les héritages du guqin chinois et de l’écriture occidentale contemporaine. Une œuvre à découvrir le 8 janvier à la Cité de la musique dans le cadre d’un nouveau Grand soir numérique.
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L’écoute en trompe-l’œil. Entretien avec Augustin Braud, compositeur. EntretienQuatre amplificateurs de guitare sur scène, mais aucune guitare. Avec "Valets", Augustin Braud installe un trouble fécond et explore une écologie du son faite de saturations, de strates et de présences fantômes. Créée à l’occasion d’un nouveau Grand Soir Numérique, le 8 janvier à la Cité de la musique, cette nouvelle collaboration avec l’Ensemble intercontemporain interroge nos modes d’écoute et l’hybridité d’un monde où les frontières entre acoustique et électronique ne cessent de se brouiller.
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“Au banquet des visages” de Clara Olivares : l’IA comme démarche en devenir. EntretienQue devient l’acte de composer lorsque l’intelligence artificielle entre dans le processus créatif ? Pour le Grand Soir Numérique du 8 janvier à la Cité de la musique, Clara Olivares présente une nouvelle œuvre pour l’Ensemble intercontemporain, nourrie par une collecte de voix humaines sur les réseaux sociaux et un travail mené avec l’Ircam. "Au banquet des visages" explore cet espace incertain où l’IA n’est ni simple outil ni véritable partenaire, mais une matière en devenir, entre langage, timbre et transformation du vivant.
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Passé recomposé. Entretien avec Carlo Laurenzi. EntretienLe 12 décembre prochain, pour conclure en beauté les célébrations du Centenaire Boulez à la Philharmonie de Paris, l’Ensemble intercontemporain assurera en compagnie de l’Orchestre du Conservatoire de Paris la recréation d’une œuvre de jeunesse de Pierre Boulez : "Poésie pour pouvoir" d’après un singulier recueil d’Henri Michaux. Une œuvre qui n’avait plus été jouée depuis sa première création en 1958. Retirée du catalogue par son créateur insatisfait, il n’en restait qu’une partition non finalisée et un enregistrement de piètre qualité. Il a donc fallu la restaurer presque entièrement, de la partition à l’électronique. Carlo Laurenzi, réalisateur en informatique musicale à l’Ircam, a été le principal artisan de ce chantier titanesque.
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Le “Concerto à la mémoire d’un ange” est une partition mystérieuse à la beauté captivante. EntretienLe violoniste Diégo Tosi interprètera le Concerto à la mémoire d’un ange d’Alban Berg, le 12 décembre à la Cité de la musique, à l’occasion du concert de clôture des célébrations du Centenaire Boulez. Il sera accompagné par l'Orchestre du Conservatoire de Paris, sous la direction de Pierre Bleuse. L'interprète lève le voile sur ce ce grand et bouleversant classique du XXe siècle, et ce qu'il représente pour lui.
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Ces belles années… de Betsy Jolas Boulez 100, EntretienLe 12 décembre à la Cité de la musique, le concert de clôture du Centenaire de Pierre Boulez accueillera une invitée de marque : la compositrice Betsy Jolas, elle-même bientôt centenaire ! L’EIC, en compagnie de l’Orchestre du Conservatoire de Paris et de la soprano Tamara Bounazou, interprètera "Ces belles années…", œuvre pour orchestre dans laquelle elle évoque ses souvenirs du Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence. La compositrice revient sur cette pièce mélancolique et joyeuse, autant que sur la relation faite d’admiration et de respect mutuels qui l’a liée à Pierre Boulez.
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Pierre Boulez : “Poésie pour pouvoir”. Boulez 100, ÉclairageŒuvre charnière de 1958, "Poésie pour pouvoir" marque la première rencontre de Pierre Boulez avec l’électronique. Inspirée par la puissance incantatoire de la poésie d’Henri Michaux, cette pièce très ambitieuse pour l'époque explore un théâtre du son inédit. Reconstituée aujourd’hui, elle révèle un jalon essentiel de la modernité boulézienne à découvrir le 12 décembre à la Cité de la musique, en clôture de l’année célébrant le centenaire de la naissance du compositeur.
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Voix émergentes – création et interprétation au Conservatoire de Paris ÉclairageFidèle à l’héritage de Pierre Boulez, l’Ensemble intercontemporain poursuit son engagement en faveur de la jeune création musicale. En invitant les solistes de l’EIC et les musicien·ne·s de l’Ensemble NEXT à porter de nouvelles œuvres de compositeurs et compositrices en devenir, le premier concert « Émergences » de la saison, ce vendredi 28 novembre au CNSMDP, offre un aperçu des talents qui façonneront la musique de demain.
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Hèctor Parra : conférer à “Orgia” une tonalité ancestrale. EntretienL'opéra "Orgia" d’Hèctor Parra s’impose comme une rencontre saisissante entre la radicalité poétique de Pier Paolo Pasolini et la modernité lyrique du compositeur catalan. Adapté de la première pièce de théâtre de Pasolini écrite en 1968, "Orgia" plonge dans l’intimité d’un huis clos où la violence des rapports humains, la question du mal et la monstruosité sont exposées sans fard, dans une société que Pasolini juge déshumanisée par le consumérisme et les résurgences du fascisme. Hèctor Parra revient sur son intérêt pour ce texte féroce et les enjeux de son adaptation pour l’opéra, qui sera mis en scène le 22 novembre par Calixto Bieito.
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La langue du corps : “Orgia”, un opéra d’Hèctor Parra. ÉclairageDe la première pièce écrite par Pier Paolo Pasolini pour le théâtre, "Orgia" (1968), le compositeur catalan Hèctor Parra tire un opéra bouleversant, écrit pour trois chanteurs et ensemble, que Calixto Bieito mettra en scène le samedi 22 novembre 2025 à la Cité de la musique. Une virulente dénonciation des rapports de domination de genre et de classe, qu'Hèctor Parra détaille à travers l'analyse de sa partition.
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“Sequenza VII” de Luciano Berio. ÉclairageLe samedi 22 novembre dans le cadre d'EIC & Friends, qui célèbrera le centenaire de la naissance de Luciano Berio, le hautboïste Philippe Grauvogel interprétera la Sequenza VII du compositeur italien. D'un grand défi pour l'interprète, elle ne cesse de fasciner par son extrême contemporanéité.
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“Sequenza V” de Luciano Berio. ÉclairageLe samedi 22 novembre dans le cadre d'EIC & Friends, qui célèbrera le centenaire de la naissance de Luciano Berio, le tromboniste Lucas Ounissi interprétera la "Sequenza V" du compositeur italien. Il livre ici un regard personnel sur cette œuvre emblématique du répertoire contemporain, entre virtuosité instrumentale et expression théâtrale.
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“Au banquet des visages” de Clara Olivares : l’IA comme démarche en devenir. Read the article
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