« Klang », c’est le son, en danois. Et le festival Klang de Copenhague le décline sous toutes ses formes, surtout les plus avant-gardistes. Invité pour la première fois, l’Ensemble intercontemporain y présente un programme des plus métissés, tourné vers d’autres horizons musicaux. Ainsi, Gougalōn évoque les théâtres de rue qui égayaient les artères du Séoul populaire des années 1960 où a grandi Unsuk Chin. Conçu comme une réflexion sur les enjeux de cohésion de la société, divisée, d’Afrique du Sud, Invisible Self d’Andile Khumalo tente de tracer les contours d’une définition de la musique africaine d’aujourd’hui. La Britannique Hannah Kendall irrigue quant à elle sa démarche créative du concept de créolisation, inventé par Édouard Glissant et qui désigne le processus qui en présence de plusieurs cultures en crée une nouvelle. Enfin, nul doute que l’EIC et le public danois seront surpris par la création de la jeune compositrice japonaise installée au Danemark, Aya Yoshida, dont l’esthétique insolite et radicale est tout à fait à l’image de «Klang»!
Cast-
Marceau Lefèvre basson
Lucas Ounissi trombone ténor-basse
Hae-Sun Kang violon
Eric-Maria Couturier violoncelle -
Dans le cadre du festival Klang de musiques expérimentales.