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To be sung, par Pascal Dusapin Éclairage -
Pierrot lunaire, par François-Xavier Roth, chef d’orchestre Éclairage -
Tremplin 2009, portraits de « jeunes pousses » de la création Éclairage -
Per Nørgård, la musique avec un grand ø Éclairage
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L’avers et l’envers, un portrait de Gérard Pesson Éclairage -
Fausto Romitelli "par les gouffres" Éclairage -
Six pièces op. 6 d’Anton Webern Éclairage -
Trente ans ! Éclairage
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À propos de Nachtmusik Éclairage
Emmanuel Nunes et Christophe Desjardins parlent de Nachtmusik ( 1977-1978 ) pour alto, violoncelle, clarinette basse, cor anglais, trombone, et électronique en direct ad libitum
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Aperghis littéral Éclairage
Georges Aperghis a composé Dark Side, pour voix de femme et ensemble, à partir des dialogues de Clytemnestre d’Eschyle, retraduits par François Regnault. Donnée en création à Athènes le 15 mars, l’œuvre est reprise le 19 à Berlin puis le 6 avril à Paris, à la Cité de la musique. Auteur de deux autres livrets pour Georges Aperghis (Je vous dis que je suis mort, d’après Edgar Poe, et Sextuor, oratorio d’après L’Origine des espèces de Darwin), François Regnault nous invite à retrouver avec le compositeur le sens musical intrinsèque de la « matière phonique ».
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La "formation Pierrot" Éclairage
La date du 16 octobre 1912, qui vit à Berlin la création de Pierrot lunaire, restera sans doute l’une de celles qui auront marqué le XXe siècle – de celles qui, parmi d’autres, l’auront inauguré. Parce qu’en dehors de l’extrême qualité de la composition, Schoenberg y a posé quelques problèmes esthétiques majeurs, récurrents tout au long des décennies qui suivirent.
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Le Pierrot lunaire de Schönberg Éclairage
Le Pierrot lunaire est-il toujours d’actualité ? A considérer les formations instrumentales actuelles, majoritairement fondées sur le même principe de répartition des rôles que le « Pierrot », la réponse ne fait pas de doute. Après les torrents du romantisme, Schoenberg fut en effet l’un des premiers à repenser l’effectif des ensembles, en confiant un rôle soliste à chacun des interprètes. De ce principe, Pierre Boulez allait s’inspirer en 1955 dans Le Marteau sans maître, sur des textes de René Char, mais également dans la constitution de l’Ensemble intercontemporain, en 1977. Il était intéressant de confronter notre analyse d’aujourd’hui avec la réaction de l’époque, pour tenter de saisir ce qui pouvait étonner les contemporains de Schoenberg. A l’évidence, ce n’est pas tant la veine littéraire, théâtrale et la référence au Berlin des années vingt qui marqua les critiques les plus avisés, mais d’emblée l’audace et la formidable créativité de Schoenberg.