Un « mur » qui serait soumis à la plus grande ouverture possible, « l’horizon » : tel est le paradoxe énoncé dans le titre de l’œuvre de Salvatore Sciarrino, Muro d’orizzonte [Mur d’horizon], donnée ce 21 novembre à la Cité de la musique par les Solistes de l’EIC. Paradoxe fertile pour un compositeur à l’écoute de la rumeur du monde, tel que le musicologue Laurent Feneyrou nous le présente ici.