Perchée au-dessus des rapides de la rivière Durolle, le « Creux de l’Enfer » fut d’abord une usine de papier, puis une manufacture de couteaux. Devenue friche industrielle, elle accueille depuis 1988, un centre d’art contemporain. C’est ce lieu saisissant qu’investit en ce début mars le Festival Musiques Démesurées dont l’édition 2026, placée sous la direction artistique du compositeur Mikel Urquiza, s’inspire du slogan des femmes iraniennes en butte au pouvoir patriarcale des ayatollahs : « Femme, vie, liberté ».
Au Creux de l’Enfer, les musiciens de l’Ensemble intercontemporain proposent donc un programme 100% féminin, de pièces solos ou pour petit ensemble de chambre. Un programme aux élans théâtraux et dramatiques, qui tire parti de ce lieu si particulier et de sa toponymie si suggestive. Un tel concert serait sans doute incomplet sans une création : en l’occurrence une nouvelle pièce pour flûte, violon, violoncelle et percussion de la jeune compositrice franco-finlandaise Sophia Chambon, découverte le 23 janvier 2025 lors des concerts Émergences consacrés aux étudiant·e·s des classes de composition et d’interprétation du Conservatoire de Paris.
Cast-
Emmanuelle Ophèle flûte
Samuel Favre percussion
Jeanne-Marie Conquer violon
Renaud Dejardin violoncelle -
Dans le cadre de la carte blanche de l’École d’Art et de Musique de Riom au Creux de l’enfer.