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Petit-fils de Moses Mendelssohn, inspirateur de la réforme du judaïsme, Félix est converti enfant au protestantisme par son père. Dans le final de son Octuor op. 20, il cite même Le Messie de Haendel. Composé en 1825, alors que Mendelssohn a tout juste 16 ans, cet Octuor tient du prodige : sa verdeur, sa fraîcheur jaillissante, sa verve mélodique, sa volubilité naturelle sont ici jubilatoires, de même que sa maîtrise du contrepoint. C’est aussi un Alléluia, beaucoup plus étrange celui-là, qui referme Tehilim de Steve Reich. Composé en 1981, ce cycle de psaumes (Tehilim en hébreu) représente un tournant dans l’œuvre du compositeur. Abandonnant les processus répétitifs qui ont fait son succès au cours des deux décennies précédentes, Reich s’empare des textes sacrés dans ce qu’ils ont de permanent, de structurant et d’incantatoire. Enfin, Nur de Matthias Pintscher est un concerto pour piano originellement destiné à Daniel Baremboim et son Western-Eastern Divan Orchestra. Le titre n’est d’ailleurs pas choisi par hasard, puisqu’il veut dire la même chose en hébreu et en arabe : le feu. Et, par extension, ce que le feu produit : de la lumière ainsi qu’un pouvoir destructeur et purificateur.

Cast
  • Dimitri Vassilakis piano *
    Ensemble intercontemporain
    LA Phi. New Music Group **
    Calder Quartet ***
    Matthias Pintscher direction

  • Cette tournée a reçu le soutien de l’Institut Français et de la Face Foundation.